Calcul du gain sur facture
CAP RENOV+ présente les économies sur factures et les résultats peuvent parfois vous sembler incohérents et difficilement défendables devant vos clients...
L'économie sur factures (et par conséquent le TRI) dépend de plusieurs facteurs :
le gain énergétique en kWh énergie primaire (sur 5 postes rapportée à la surface habitable)
l'écart entre dépenses estimées par le logiciel et les factures réelles en €
Dans certain cas le gain énergétique peut dépasser les 50% et pourtant le gain sur facture est très faible.
Cela est dû aux écarts entre les dépenses estimées et les factures d'énergie renseignées.
Décortiquons cet exemple pour comprendre comment cela fonctionne
Dans ce cas (réel), l'utilisateur a saisi des factures d'électricité qui diffèrent de +230% par rapport aux dépenses estimées par le logiciel alors que les factures de gaz présentent un écart inférieur à 20% et les factures de bois sont de - 40% par rapport à celles estimées.
A ce stade, l'auditeur soit déjà se poser la question : ai-je bien modélisé le logement et ses usages ? Y-a-t-il des consommations d'électricité non modélisables dans CAP RENOV (piscine , borne de recharge de véhicule électrique...)
Si l'auditeur préconise une PAC en remplacement de la chaudière gaz, le calcul de la facture après travaux sera fortement défavorable.
En effet, l'écart sur facture (+ 230% pour l'électricité contre + 12% pour le gaz) sera répercuté dans le calcul de la facture après travaux. En pratique, le logiciel calculera les kWh d'électricité après travaux et appliquera + 230% pour l'estimation de la facture d'électricité après travaux. Le résultat sera alors très décevant.
Cela serait possible mais très compliqué. Aussi compliqué que pour un auditeur qui doit répartir les consommations sans sous compteurs par usage.
Le logiciel calcule des kWh par usage :
chauffage
ECS
rafraichissement
auxiliaires
éclairage
Plus les consommations spécifiques liées aux usages domestiques (qui dans Cap Renov+ sont modélisables pour la partie électro-ménager, bureautique...)
Or, une même énergie peut couvrir un certain nombre d'usages en existant (chauffage et ECS au gaz + appoint de chauffage au bois le reste en électricité) et d'autres usages en rénovation (tout élec), il est donc très difficile de répartir la facture sur la base d'écart en kWh (d'autant plus que l'écart sur le prix de l'énergie entre les données transmise par les bases de prix nationales et le prix réel peut fortement varié)
Les factures doivent correspondre à un moyenne sur 3 ans et corrigées des DJU réels
Dans le cas où vous avez bien fait cet exercice et que vous constatez encore des écarts importants entre les dépenses de chauffage estimées et les factures réelles il devient nécessaires de s'interroger :
la modélisation du logement est-elle juste (le mur considéré non isolé l'est-il peut-être ?)
l'usage du logement est il bien renseigné (les occupants chauffent-ils vraiment à 19% 100% du logent toute l'année ?)
Même si vous avez été consciencieux et que les informations modélisées sont cohérentes par rapport aux bâti et aux usages réels du logement, certaines consommations ne dont pas prises en compte dans l'estimation des dépenses d'électricité : la piscine chauffée, le véhicule électrique, l'aquarium...
Nous vous conseillons fortement d'expliciter les raisons d'écarts entre dépenses estimées et factures réelles et de vous basez sur les dépense estimées pour vos projections économiques.
Ainsi vous pourrez montrer à vos clients l'intérêt de faire des travaux de rénovation énergétique.
Comment sont calculés le gain sur factures et le temps de retour sur investissement ?
L'économie sur factures (et par conséquent le TRI) dépend de plusieurs facteurs :
le gain énergétique en kWh énergie primaire (sur 5 postes rapportée à la surface habitable)
l'écart entre dépenses estimées par le logiciel et les factures réelles en €
Dans certain cas le gain énergétique peut dépasser les 50% et pourtant le gain sur facture est très faible.
Cela est dû aux écarts entre les dépenses estimées et les factures d'énergie renseignées.
Décortiquons cet exemple pour comprendre comment cela fonctionne
Dans ce cas (réel), l'utilisateur a saisi des factures d'électricité qui diffèrent de +230% par rapport aux dépenses estimées par le logiciel alors que les factures de gaz présentent un écart inférieur à 20% et les factures de bois sont de - 40% par rapport à celles estimées.
A ce stade, l'auditeur soit déjà se poser la question : ai-je bien modélisé le logement et ses usages ? Y-a-t-il des consommations d'électricité non modélisables dans CAP RENOV (piscine , borne de recharge de véhicule électrique...)
Si l'auditeur préconise une PAC en remplacement de la chaudière gaz, le calcul de la facture après travaux sera fortement défavorable.
En effet, l'écart sur facture (+ 230% pour l'électricité contre + 12% pour le gaz) sera répercuté dans le calcul de la facture après travaux. En pratique, le logiciel calculera les kWh d'électricité après travaux et appliquera + 230% pour l'estimation de la facture d'électricité après travaux. Le résultat sera alors très décevant.
Pourquoi le gain sur facture n'est-il pas calculé sur les kWh ?
Cela serait possible mais très compliqué. Aussi compliqué que pour un auditeur qui doit répartir les consommations sans sous compteurs par usage.
Le logiciel calcule des kWh par usage :
chauffage
ECS
rafraichissement
auxiliaires
éclairage
Plus les consommations spécifiques liées aux usages domestiques (qui dans Cap Renov+ sont modélisables pour la partie électro-ménager, bureautique...)
Or, une même énergie peut couvrir un certain nombre d'usages en existant (chauffage et ECS au gaz + appoint de chauffage au bois le reste en électricité) et d'autres usages en rénovation (tout élec), il est donc très difficile de répartir la facture sur la base d'écart en kWh (d'autant plus que l'écart sur le prix de l'énergie entre les données transmise par les bases de prix nationales et le prix réel peut fortement varié)
Comment faire pour obtenir une projection cohérente des factures d'énergie ?
Bien renseigner les factures d'énergie dans un audit incitatif
Les factures doivent correspondre à un moyenne sur 3 ans et corrigées des DJU réels
Dans le cas où vous avez bien fait cet exercice et que vous constatez encore des écarts importants entre les dépenses de chauffage estimées et les factures réelles il devient nécessaires de s'interroger :
la modélisation du logement est-elle juste (le mur considéré non isolé l'est-il peut-être ?)
l'usage du logement est il bien renseigné (les occupants chauffent-ils vraiment à 19% 100% du logent toute l'année ?)
Choisir de se baser sur les dépenses estimées ou les factures réelles
Même si vous avez été consciencieux et que les informations modélisées sont cohérentes par rapport aux bâti et aux usages réels du logement, certaines consommations ne dont pas prises en compte dans l'estimation des dépenses d'électricité : la piscine chauffée, le véhicule électrique, l'aquarium...
Nous vous conseillons fortement d'expliciter les raisons d'écarts entre dépenses estimées et factures réelles et de vous basez sur les dépense estimées pour vos projections économiques.
Ainsi vous pourrez montrer à vos clients l'intérêt de faire des travaux de rénovation énergétique.
Mis à jour le : 22/07/2024
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